A l'Aventure! -Resumé des épisodes précédents Parte Woane-
Tout commença par une belle journée de Novembre (un mois par ailleurs absolument délicieux) de l'an de Grâce 1987, bref une sombre histoire de biologie de nature de choux et d'oiseaux migrateurs mangeurs de bretzels et donc paf! Bien des années plus tard la sombre histoire de biologie se retrouvait assise dans un grand hall à l'ambassade des Etats Unis, Paris, France, Monde, Voie Lactée. Une experience très enrichissante quoique fastidieuses incluant fouille et attente pluriheuraires avec petit tickets, qui s'avère payante puisque deux mois plus tard revoila Paris, mais cette fois-ci il ne s'agit plus que d'une escale. Après une nuit courte et brève dans un hotel pittoresque, le reveil est rude et surtout aidé par autorité maternelle interposée qui a judicieusement joint la reception de l'hotel afin de m'extirper de mes draps! Direction le metro, le Reur et puis l'aéroport, qui m'ouvre ses portes sur la chasse au bon terminal.
Une poignée d'heures plus tard et quelques euros de literature sur papier glacée en poche revoila venu l'heure d"un nouveau test de patience, rester assis sur son fauteuil le plus longtemps possible en essayant de deviner qui est francais qui est américain, qui va s'asseoir à coté, qui va faire du bruit, qui va ronfler, qui va enlever ses chaussures, qui va appeler l'hôtesse à une fréquence déffrayant l'imagination... bref c'est assez long pour avoir le temps de trouver tout cela parfaitement amusant :D et de trouver cela parfaitement normal.
Et enfin l'oiseau de fer et de feu, le vaniteux défi à la pesanteur, la pointe de technologie prédatrice d'or noir, l"accès au mouvement en 3 dimensions vers le haut... et direction Boston International Airport ou je découvre les joies et les moins joies d'une autonomie de deux heures de batterie d'ordi portable ahaha! M'enfin ça fesait deja 2 sur 6 donc plaisir, chaleur, oui mais cela c'était avant.. le drame...
"Ahahahahah" je crois que c'est environ ce qu'à du penser la Grande Molécule quand elle s'est dit que finalement 6 heures d'attente au Boston International Airport était ni plus ni moins un truc de mauviettes et que les vrais mâles avec des poils méritaient d'être gratifiés d'un bon 10 heures parce que quand même, la Grande Molécule n'est pas une fille facile.
Et donc 4 heures supplémentaires les yeux -vaguement- rivés -très très vaguement- à la diffusion -mais alors de loin trèèèès loin- de l'ouverture de la -Zzzzzzzzz- Convention Démocrate, et hop magic le bébé du premier avion a fait son apparition, un zinc de 35 places à tout casser, qui nous emmena au milieu de la nuit donc vers notre Ultime Destination: le Maine, Bangor et ses homards arboricoles.. la suite très vite